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Le psittacisme, nouvelle maladie journalistique… quésaco ?

Quand la paresse journalistique alimente l’idéologie, la vérité sur la pêche et l’écologie se noie...

Une image qui résume tout : France Inter montrant une photo d’une « truite fario d’élevage (…) en train d’être relâchée. »

Ceux qui ont l’œil auront vite compris : en réalité, une belle truite sauvage, capturée et relâchée dans la rivière Big Hole dans le Montana (USA), lorsqu’on remonte à la source du copyright.

La vérité déformée...

Un petit mensonge pour en illustrer de beaucoup plus gros dans une chronique radio indigne d’une émission de service public, une fois de plus. Celle-ci donne de l’écho à un article de Reporterre, « le média de l’écologie », qui lui-même répète les propos de… PAZ, les anti-pêche ! C’est ça, le psittacisme : répéter bêtement des propos vides de sens, sans vraiment comprendre. Par paresse intellectuelle, ils offrent une caisse de résonnance aux âneries d’associations extrémistes animalistes, qui se propagent comme un malware en l’absence de pare-feu. Ils stigmatisent ainsi les pêcheurs, les réduisant au passage au statut de « passionnés de l’hameçon » qui « font la loi », « car aujourd’hui on peut déverser presque n’importe quoi » en France, ce qui en fait une pratique « nocive pour les rivières » et un titre racoleur au possible. Puisque ce sont des scientifiques canadiens publiant aux USA qui l’auraient dit !

Un oubli volontaire des cadres légaux et des savoirs de terrain

Au diable le code de l’environnement de notre pays (L432-12), les SDAGE (ex. en Rhône Méditerranée Corse, disposition 6C-01), les Plans Départementaux pour la Protection des milieux aquatiques et la Gestion des ressources piscicoles validés par les services de l’Etat français, qui donnent un cadre à tout cela. Aux oubliettes les décennies de recul de milliers d’acteurs de terrain, de suivis scientifiques, de travaux de recherche, de compréhension et d’évolution des pratiques d’empoissonnements, souvent à l’initiative des pêcheurs eux-mêmes.

La diabolisation des pêcheurs : une stratégie bien rodée

Comment cela, l’empoissonnement permettrait de garder des pêcheurs sentinelles au bord de l’eau ? Maintenir un lien avec des rivières qui se dégradent sous l’effet du changement climatique, vous dites, pour éviter qu’elles ne disparaissent des mémoires puis des préoccupations ? Mais quel intérêt ? On s’en contrefout ! Puisqu’on vous explique qu’ils font n’importe quoi… pas la peine d’aller chercher plus loin, le but n’est pas de comprendre, de nuancer, d’aider à améliorer les choses non, loin de là : le but est de dégrader l’image, de salir les méchants pêcheurs pour les affaiblir, les entraver dans leur pratique et se rapprocher de l’objectif final : interdire la pêche, mettre fin au grand scandale des petits hameçons.

En conclusion...

Lorsque des médias, qui plus est de portée nationale, abordent l’écologie par le seul prisme fallacieux de l’antispécisme financé par les dollars US, comme PAZ, se rendent-ils compte qu’ils assassinent une science qui a déjà tant de mal à se défendre ? Si l’écologie, discipline essentielle dont ils prétendent être la voie d’une certaine manière, dénigre à coups de mensonges et d’omissions 3 millions de pêcheurs réguliers, quelle est la conséquence ? La réponse est simple : le rejet massif.

Nous ne le répéterons jamais assez : l’idéologie antispéciste est le cancer qui ronge la véritable écologie. Visiblement, la paresse est celui qui ronge une partie de la presse.